Gobseck, Honoré de Balzac

balzac

Je continue ma relecture de La Comédie humaine, commencée il y a un an, avec toujours autant de délectation et un regret d’en être, presque, arrivée au bout .

Ce court roman se situe dans la catégorie « Scènes de la vie parisienne » de La Comédie. Il met en scène, pour l’essentiel, un usurier, Gobseck, et un avoué, Derville. L’argument est simple :  pour édifier une jeune noble amoureuse d’un comte désargenté, l’avoué raconte la vie de Gobseck dont il deviendra un proche jusqu’à sa mort.

Trois voix narratives se font entendre et offrent ainsi des récits enchâssés. Celle d’un narrateur inconnu qui prend en charge la totalité du récit, celle de Derville racontant sa relation avec Gobseck, entrecoupée par le récit de l’usurier, en personne, qui nous relate sa vie d’aventures avant de choisir de s’installer à Paris. Le récit de Derville est, bien entendu, le plus long puisqu’il a pour objet de nous parler de Gobseck, cet aventurier qui s’est taillé une philosophie de la vie qui repose  sur l’argent mais qui aime à se transformer en  moraliste . On y croise aussi la fille aînée du père Goriot devenue Comtesse Anastasie de Restaud.

Agréable moment offert par Balzac, avec ce sentiment agaçant d’être passée à côté de beaucoup d’intentions de l’auteur car, Balzac en dit toujours plus que ce qu’il en a l’air et, il est difficile de parvenir à sa hauteur!

Juste un mot sur l’édition numérique : bien que gratuite, ce qui, en soi, est un cadeau, on est incommodé par les nombreuses coquilles dont quelques oublis de majuscules en début de phrases qui gênent la lecture.

 

2 Comments

    1. Rien à jeter et dans des genres narratifs très différents. J’aime Les Illusions, Splendeurs et misères etc. mais rien ne m’a autant subjuguée que La Cousine Bette. Le chef d’oeuvre de la peinture de la méchanceté. Quel observateur de l’âme humaine !

      J’aime

Répondre à joecouvelaire Annuler la réponse.