336 pages, Editions Grasset 2001, Folio, 2017, 7€ 50.
Prix Goncourt des lycéens 2001.
Ce roman historique m’a énormément plu. Le dépaysement est total puisqu’on se retrouve en Mandchourie occupée par les Japonais dans les années 1930. Une jeune aristocrate joue au jeu de go auquel elle excelle. Elle trouve un adversaire à sa taille en la personne d’un jeune officier . Tout sépare ces deux êtres, héros du roman, que seul le jeu rassemble.
Ce roman m’a séduite par la brièveté de ses chapitres, son écriture dépouillée qui va à l’essentiel et la peinture d’une époque et de coutumes mal connues en Occident. Rien n’est superflu, tout y est attachant. Une fois de plus, les lycéens ont choisi un roman passionnant, qui donne envie de lire les deux autres déjà parus.
Présentation de l’éditeur :
« Depuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l’armée japonaise. Alors que l’aristocratie tente d’oublier la guerre, une princesse de seize ans joue au go, place des Mille Vents. Sur le damier, elle bat tous ses prétendants. Mais elle ignore encore son adversaire de demain : un jeune officier japonais dévoué à l’utopie impérialiste. Ils s’affrontent, sans un geste, jusqu’au bout, tandis que la Chine vacille sous les coups de l’envahisseur. Troublant et ardent, La joueuse de go est l’un des romans majeurs de ces dernières décennies. »
Un Balcon en forêt 