Le Restaurant de l’amour retrouvé, Ogawa Ito

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224 pages, Editions Picquier, collection Picquier poche, 8€, janvier 2015.

Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako.

Présentation de l’éditeur:

« Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies. Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour. »

Voila un livre qui fait du bien qui démontre qu’il y a toujours un espoir d’être heureux et que ce bonheur n’est, le plus souvent, construit que de petits bonheurs. Si par moment le roman m’a semblé dans certaines situations un peu naïf, j’ai particulièrement apprécié la complexité des liens de Rinco avec sa mère. Le regard apaisé qui permet, enfin, de voir réellement les autres, sans que la haine ou la rancune voilent le jugement. L’écriture, donc la traduction, est fluide et on peut juste regretter que certains mots japonais, non traduits, ne soit pas accompagner d’une note.

Ce livre-cadeau est très éloigné de ce que je lis d’ordinaire en littérature japonaise mais il tombait à pic pour regonfler le moral en cette fin d’année scolaire !

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