Un roi sans divertissement, Jean Giono

Le hasard a voulu que je lise un article d’un critique indifférent à l’oeuvre de Giono . Il en ressortait qu’ Un roi sans divertissement,  1947, permet d’ouvrir une brèche pour s’engouffrer dans le monde d’un auteur redouté.

Le titre est repris de la dernière phrase du roman,  référence au fragment des Pénsées de Pascal  » Un roi sans divertissement est un homme plein de misères. » Car, dans son ennui existentiel, pour se divertir, l’homme peut commettre le pire. La magie a opéré et, le livre lu, j’ai même eu du mal à m’extraire de ce monde figé dans la neige où, seul le sang de victimes, la salit. Giono a terrassé le lecteur que je suis. Et j’ai prolongé mon plaisir avec le « Cycle du Hussard ». Tout n’est pas de qualité  égale dans ce cycle de romans, mais Le Hussard sur le toit est très prenant.

Si, comme moi, l’oeuvre de Giono se morfondait au fond de votre bibliothèque, lisez Un roi sans divertissement.

un roi ss divertissement

3 Comments

  1. Je suis restée sur une mauvaise impression de jeunesse avec Giono, il faut que je retente, tut le monde dit le plus grand bien de ce Roi sans divertissement. Merci de susciter l’envie.

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